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ŠKODA Road Cycling Challenges 2022

08/04/2022

Après deux saisons cyclosportives dramatiques, Golazo rebondit grâce à des championnats du monde sans précédent : « D’un point de vue commercial, c’étaient des années pénibles »


Dimanche accueillait la Vlaanderens Mooiste, ce qui signifie que samedi, 16 000 amateurs de cyclisme participaient aussi à nouveau à leur propre « We Ride Flanders ». Pour Golazo Sports, ces cyclosportives sont très importantes, d’autant plus après deux années de vaches maigres. « C’était comme si un garagiste n’était soudainement plus autorisé à vendre ou à entretenir des voitures, ce confinement nous a frappés de plein fouet », déclare Christophe Impens, directeur général.

Christophe Impens revient un instant en février 2020, lorsque le coronavirus a commencé à prendre le monde à la gorge. « Je me souviens encore bien qu’à la fin du mois de février, nous avons pu organiser l’Omloop Het Nieuwsblad Cyclo sans aucun problème le lendemain de la course des pros. Mais le coronavirus a ensuite gagné du terrain et les premières mesures étaient déjà visibles deux semaines plus tard, lors de l’Ename Classic. Nous avons dû travailler avec du gel pour les mains et prévoir différents couloirs pour le ravitaillement. Une semaine plus tard, c’était terminé. À la fin mars 2020, nous avons dû tout arrêter. »

Ce printemps-là a été très dur pour Golazo. De nombreux événements cyclistes majeurs tels que les cyclosportives en marge du Tour des Flandres, de Gand-Wevelgem, de Liège-Bastogne-Liège et de Paris-Roubaix ont été annulés sans état d’âme. Plusieurs événements de course à pied tels que l’Antwerp 10 Miles, le Stadsloop Gent et le Stadsloop Brugge n’ont pas non plus eu lieu. « Nous sommes alors passés à l’expérience numérique », explique Christophe Impens.

Challenges Keep Moving

« C’était un cache-misère », doit-il admettre. « Avec les "Challenges Keep Moving", nous avons continué à encourager les gens à parcourir le plus grand nombre de kilomètres ou de mètres de dénivelé possible. Ils gagnaient ainsi des médailles virtuelles qu’ils pouvaient offrir à des professionnels des soins de santé ou à des médecins. Les gens ont réagi avec enthousiasme et nous avons donc gardé le contact avec nos fidèles 150 000 participants. »

D’un point de vue commercial, ce fut une période triste pour Golazo. « En bref, ce fut une année dramatique. Heureusement, le gouvernement a soutenu le secteur de l’événementiel. Nous avons pu compter sur les mesures de chômage temporaire, et j’espère que nous ne devrons plus jamais y recourir. Grâce à cela, nous avons pu conserver la quasi-totalité de notre personnel permanent après le coronavirus. »

Contrecoup en hiver

La reconstruction s’est faite par morceaux. Ainsi, un certain nombre de cyclosportives qui étaient prévues au printemps 2021 ont été organisés en automne. « Malheureusement, ce n’est pas la même chose », remarque Christophe Impens. Mais l’hiver dernier, Golazo subissait un sérieux revers. « Nous pensions être repartis et avions organisé des cyclocross avec public jusqu’à fin novembre. Et soudain, les mesures ont resurgi. Les gens devaient à nouveau porter un masque buccal, ils étaient divisés en sections, la restauration se faisait assis... et pour finir, c’était le retour à la case départ. Une semaine après Courtrai, les cross étaient à nouveau fermés. C’était incompréhensible. Bien sûr, je comprends que la santé publique passe toujours en premier. »

À cette époque, Christophe Impens était également co-organisateur du championnat de Belgique de cyclo-cross à Middelkerke. « Il y avait une infime chance pour que l’événement puisse se dérouler avec des spectateurs. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. À ce moment-là, nous étions revenus à la situation de 2020, où nous avons d’abord fait des plans, que nous avons ensuite dû jeter à la poubelle. Nous sommes devenus très forts dans ce domaine. Quelques semaines après le championnat, la réouverture a de nouveau été autorisée. »

Évolution numérique

Cette année, Golazo a 4 cyclosportives au compteur. « Nous avons égalé notre record de participants à l’Ename Classic et à Gand-Wevelgem, nous avons également eu 4 000 cyclistes. La principale différence est que les personnes peuvent désormais s’inscrire par voie numérique jusqu’à 23 h 59 la veille de l’événement. De nombreuses personnes attendent également le dernier moment permis par le numérique. C’est une évolution positive pour nous, car comme ils ne s’inscrivent plus sur place le jour même, nous pouvons mieux nous préparer sur le plan administratif. »

Christophe Impens ne s’attend pas à ce que les cyclosportives connaissent un véritable boom maintenant. « Et je n’imagine pas non plus un nouveau recul. En ce qui concerne les chiffres, nous sommes maintenant aux chiffres de 2019. Un public fidèle viendra toujours. Ce que nous remarquons surtout, c’est l’intérêt porté aux événements de gravel. Nous constatons qu’ils attirent un nouveau type de public, des personnes un peu plus jeunes et plus souvent des femmes. Pour nous, le plus important est maintenant d’égaler les chiffres de 2019 et que le niveau de satisfaction des participants reste élevé. »

Au cours de ces deux années difficiles, Christophe Impens a néanmoins connu le point culminant de sa carrière avec l’organisation des championnats du monde de cyclisme sur route. Il a organisé cette fête populaire avec le concours de Tomas Van Den Spiegel. « Nous travaillions très dur là-dessus depuis 2018. Au début, il y avait deux personnes, puis quatre et à la fin, 60 à 70 personnes travaillaient à temps plein pour les championnats du monde. S’ils avaient dû être annulés, cela aurait été un énorme coup dur. Mais voilà, le monde s’est complètement ouvert comme par miracle, et toutes les mesures sont tombées pile à ce moment-là. »

Fête de la délivrance

Christopher Impens a un grand poster des championnats du monde accroché dans son bureau et son écran de veille est une photo d’Alaphilippe sur le podium de la Ladeuzeplein à Louvain. « Quand je me réveille, je vois ces images et un sourire se dessine sur mon visage. C’était une expérience incroyable, sans masque buccal, avec un événement VIP et, surtout, avec 1,2 million de personnes. ŠKODA avait fourni 144 voitures, 6 000 volontaires étaient présents. C’était une grande fête de la délivrance. Tous ceux qui étaient là en parlent encore et en parleront toujours. J’espère pouvoir me souvenir de ces championnats du monde jusqu’à la fin de mes jours. »

En ce qui concerne ces championnats du monde, Christophe Impens parle d’une organisation forte dans toute la Flandre. « Nous avons délibérément choisi d’organiser cela dans quatre villes. De cette manière, on a pu braquer la caméra sur l’ensemble de la Flandre. Les téléspectateurs internationaux ont ainsi pu voir de nombreux aspects de cette région. Nous avons exprès laissé les Ardennes flamandes de côté, car elles sont déjà présentées dans les classiques du printemps. Nous avons plutôt choisi les villes côtières et artistiques de Bruges, Anvers, Malines et Louvain. Comme les dieux de la météo ont également été cléments avec nous, les téléspectateurs étrangers ont vu à la télévision une oasis tropicale dans les villes médiévales. Lors des championnats du monde, il y avait également une cyclosportive à laquelle près de 4 000 participants étaient inscrits, c'était donc un premier pas vers la normalité de ce côté-là aussi. »

Bien sûr, Christophe Impens rêve d’un bis des championnats du monde. « Je suis trop jeune pour ne pas revivre ça », dit-il, rayonnant. « Nous n’avons pas encore discuté d’une date. En 2024, il y aura un changement au sommet du pouvoir politique et ce sera très important. En fonction des priorités, des objectifs et des budgets des nouveaux hauts responsables, nous verrons ce qui est possible. À court terme, j’espère avant tout que la guerre en Ukraine prendra bientôt fin. Elle a un effet sur tout et sur tout le monde. Lorsque les gens commencent à analyser leurs habitudes de dépenses, la première chose qu’ils font, c’est de passer en revue leurs loisirs. S’ils font des économies sur ce plan, nous en prendrons aussi un coup. Alors même que le sport aide à rester en bonne santé en temps de crise. »

ŠKODA Road Cycling Challenges 2022

Participez et gagnez un ticket duo pour l'un de ces cyclos officiels Golazo :

 

Luik-Bastenaken-Luik: (le samedi 23 avril) - concours clôturé

Philippe Gilbert Classic: (le dimanche 1 mai) - concours clôturé

La Flèche de Wallonië: (le samedi 28 mai) - PARTICIPEZ

 

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