Maxim Pirard, ancien champion du monde de Gran Fondo, parle volubilement de ses grands projets pour ce printemps. Il a déjà effrayé le monde du cyclisme belge lorsqu’il a réalisé sa propre version du Tour des Flandres. D’une traite, il a parcouru les 1 000 km qui longent les frontières de la région linguistique. Un périple du genre colossal qu‘il avait déjà entrepris en direction d’Albi. Cette année, il tente une aventure plus folle encore. En plus des défis presque impossibles à relever qu’il s’impose, Maxim Pirard a également l’ambition de remporter quelques grands Gran Fondo. « Repousser les limites », dit-il avec un clin d’œil.
Grand braquet
Le jeune Pirard, âgé de 24 ans, combine le cyclisme en Gran Fondo avec son travail dans l’industrie du cyclisme, ce qui est parfois très prenant. Pourtant, il a passé un bon hiver jusqu’à présent. Volontairement, il place le pic de sa saison plus tard dans l’année que de coutume. « Par rapport à l’année dernière, durant laquelle je me remettais d’une fracture, je peux clairement dire que mon hiver se déroule comme prévu. En ce moment, je suis obligé de m’entraîner surtout sur les rouleaux parce qu’en plus du vélo, je travaille chez Fietsen Godefroot (à Deurle, ndlr). Je m’y occupe des ventes et de l’administration. En guise d’activité complémentaire, j’entraîne également quelques coureurs de Gran Fondo, des gars qui veulent encore progresser. Jusqu’à présent, ils sont tous satisfaits, mais cela rend l’emploi du temps parfois assez chargé. »
« Je m’entraîne actuellement environ 14 à 15 heures par semaine », poursuit-il. « Si la météo s’améliore bientôt, je me rendrai au travail à vélo pour pouvoir m’entraîner davantage. Chaque chose en son temps. Normalement, je prévois déjà un stage en février, mais comme je ne veux pas atteindre mon pic avant fin avril ou début mai, je n’irai pas en Espagne avant mars cette année. Je logerai à Benissa, dans le B&B de Christophe Philippart, un de mes sponsors. »
Strade, Mallorca, Nove Colli
La saison de Pirard est sur le point de débuter. « Ma saison démarrera avec deux courses dans le sud de la France, les 6 et 20 février près de Marseille. Bien que ce ne soit pas un objectif en soi, j’essaierai quand même de gagner là-bas. Les deux courses sont idéales pour se mettre dans le rythme. Deux semaines plus tard, ce sont les Strade Bianche GF qui sont à mon programme. C’est mon premier grand objectif. Je veux jouer le podium. Au début, les Strade étaient ma première course, mais j’ai pensé qu’il n’était pas judicieux d’y aller sans avoir une course dans les jambes. »
« Je n’ai jamais concouru aux Strade Bianche et je ne suis pas familier du gravel, dont le parcours compte 35 à 40 km. Donc j’y vais un peu à tâtons. Je demanderai peut-être à Tiesj Benoot, avec qui j’ai fait un stage à Benissa, des informations sur la largeur des pistes et les portions délicates du parcours. Pour simuler les situations des Strade, je vais déjà m’entraîner au Pays des Collines sur des montées difficiles de 4 à 5 minutes. »
Maxim Pirard - Episode 2
Gagner
Le premier objectif de Pirard sera rapidement suivi d’une courte période de repos, après laquelle l’Est-Flandrien partira en stage d’entraînement. Pendant celui-ci, il travaillera à atteindre son meilleur niveau de forme. Ensuite, il descendra à nouveau en France pour trois courses Gran Fondo en 8 jours. Le week-end des 23 et 24 avril 2022 sera sous le signe d’un GF UCI en Autriche, avant le moment fort suivant, planifié au 30 avril : le Mallorca 312.
« Je voudrais gagner à Majorque », dit-il avec détermination. « Ensuite, j’ai un week-end sans course et je peux être à la maison. » Pirard n’a pas l’intention de se reposer à ce stade, car il doit travailler pour le prochain gros objectif. Quelques semaines à peine après Majorque, il participera à un GF UCI dans les Vosges pour améliorer sa forme avant le Gran Fondo Nove Colli, une semaine plus tard. C’est le dernier objectif clé de Pirard pour le printemps. Avec quelques courses Gran Fondo de plus après cela, il achèvera sa présaison.
Pour Pirard, ce début d’année sera un succès s’il parvient à transformer l’un de ces trois objectifs principaux en une victoire. « Bien sûr, j’aimerais en gagner plusieurs, et quelques autres courses aussi », sourit-il.
ŠKODA Octavia Combi
En tant que coureur de Gran Fondo réputé, Maxim Pirard est bien introduit auprès de ses sponsors. Avec ŠKODA et Specialized, il compte déjà deux partenaires de renom. « Pour le compte de Specialized, je fais mes courses sur le S-Works Aethos, un vélo qui ne pèse que 6 kilos, ce qui en fait un vélo parfait pour les Gran Fondo, où on grimpe bien sûr beaucoup. Personnellement, je le trouve plus agréable que le Tarmac de Specialized. L’Aethos est agressif, mais en même temps confortable. »
« Avec ŠKODA, j’entame maintenant ma troisième année. Ils me fournissent une ŠKODA OCTAVIA COMBI, une voiture très spacieuse, que j’utilise pour me rendre sur les courses. En tant que coureur, cet espace est vraiment un must. La voiture offre suffisamment de place pour mes vélos, mes roues et mes valises. »
Maxim Pirard - Episode 2
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