Le gravelbiking est une discipline cycliste relativement neuve, ou en tous cas moins connue. C'est logique, car jusqu’il y a peu, c'était le sport favori de ceux qui sortaient des sentiers battus, seuls ou en petits groupes. Entretemps, plusieurs initiatives locales ont essaimé pour rassembler les amateurs de la discipline.
Dans un article précédent, nous vous avions déjà fourni une petite initiation. Mais ici, nous démarrons avec un scoop : avec les Yuzzu Gravel Series, notre pays obtient son premier événement gravel qui transcende le niveau local et inscrit immédiatement plusieurs rendez-vous à l'agenda. Nous avons pris contact (en ligne) avec Carl Vansteenkiste qui pilote l'événement avec Golazo. Pour tous les détails pratiques et de plus amples informations, veuillez consulter le site www.belgiangravelseries.be ou - puisque Yuzzu est le sponsor officiel - www.yuzzugravelseries.be.
"Carl, peux-tu d’abord me dire qui tu es et ce que fait Golazo au juste ?"
Carl Vansteenkiste : "Je m'appelle Carl Vansteenkiste et je travaille pour l'entreprise sportive Golazo à Paal-Beringen, qui organise chaque année un grand nombre d'événements sportifs en Belgique et à l'étranger. En Belgique, cela représente environ 200 événements. En tant qu'entreprise, nous considérons qu'il est essentiel de faire bouger les gens et de les maintenir en mouvement pendant au moins 30 minutes par jour, car nous sommes convaincus que cela contribue réellement à un « healthier you". Nos événements visent à procurer aux gens des objectifs et une expérience inoubliable. Au sein de Golazo, je suis responsable de la gestion globale et de la coordination de nos événements de cyclisme récréatif, y compris les événements de gravel.''
“En quoi consistent les Belgian Gravel Series exactement ?”
Carl : “Les Yuzzu Gravel Series sont une première série d'événements Gravel au cours desquels nous explorerons les intinéraires Gravel dans un certain nombre de régions en Wallonie et en Flandre pour offrir aux personnes qui aiment rouler hors route - que ce soit sur un Gravel bike, un VTT ou un vélo de cross - de beaux parcours sur différentes distances. C’est ce que nous faisons par exemple au Nationaal Park Hoge Kempen dans la région du Limbourg et à Houffalize dans les Ardennes, pour n'en citer que deux. Au total, il y aura quatre événements où tous les amateurs de sport récréatif à vélo au sein d’une nature magnifique seront les bienvenus."
"Et je peux donc m'inscrire et participer à ces quatre événements ?"
Carl : “Klopttu peux t'inscrire à un événement ou à plusieurs pour un tarif déterminé. En contrepartie, nous offrons aux participants un joli colis de retour et une magnifique journée à vélo ! Nous proposons trois distances par événement : une avec une moyenne de 45, puis 70 à 75 kilomètres pour la distance moyenne, et environ 110 à 115 kilomètres pour la distance la plus longue. Ainsi, chaque cycliste, quel que soit son niveau, peut trouver une distance à son goût."
'Quel budget faut-il prévoir, plus ou moins ?"
Carl : "En fonction de la distance, il faudra s’acquitter d’une somme de 15 € ou plus. Donc je pense que nous proposons là un tarif vraiment compétitif avec une belle offre en échange."
Agenda des Belgian Gravel Series
Houffa Gravel (Houffalize) : concours clôturé
Gravel 19 (Gordelgravel) : concours clôturé
Grit! Gravel Fest (Baal) : concours clôturé
Nationaal Park Gravel (Maasmechelen) : Info à venir
Vous trouverez plus d'info sur le programme et tous les détails pratiques à l'adresse yuzzuravelseries.be
"Prenez-vous des mesures spéciales anti-coronavirus ?"
Carl : “Oui, et nous le faisons à la fois sur le site de l'événement et de manière proactive dans nos communications. Nous prenons évidemment en compte les mesures et protocoles applicables et nous collaborons avec les autorités locales pour garantir que nos événements soient sûrs et protégés contre le coronavirus. Nous avons aménagé notre site de départ de manière à ménager suffisamment d'espace et de distanciation. En termes de de superficie de la zone d’une part, mais aussi en attribuant aux participants un créneau de départ spécifique."
"Les participants choisissent à l'avance un horaire de départ entre 7h00 et 13h00. Cela nous permet d’éviter d'avoir trop de personnes rassemblées au même endroit."
"Normalement, en fonction de la distance de la course, nous aurions un, deux ou trois points de ravitaillement, mais ce ne sera plus le cas. Nous fournirons aux participants tout le ravitaillement au départ : un sac contenant tous les produits d’approvisionnement qu’ils peuvent ensuite consommer quand ils le veulent. Bien sûr, nous prévoirons également une distance suffisante au niveau du flux de personnes, des masques buccaux lorsque les gens sont immobiles (pas quand ils roulent) ... Et bien sûr, nous fournirons également le matériel requis comme les gels pour les mains, les masques buccaux, la signalisation ... et tout le nécessaire en matière de protection anti-coronavirus de l’événement. L'ensemble du site sera également installé à l'extérieur."
"La communication fait aussi l'objet de beaucoup d'attention, pour que les gens sachent ce qu'on attend d'eux, qu'ils doivent être à l'heure, des choses auxquelles il faut faire attention comme ne pas faire du vélo en peloton mais dans sa propre bulle... Il faut aussi s'inscrire à l'avance, pour qu'on sache parfaitement combien de personnes seront présentes."
"Et puis, bien sûr, il y a l’after-bike. C'est ce qui est génial avec le vélo : vous arrivez et vous pouvez prendre un verre en terrasse... Nous travaillons avec le secteur Horeca local sur ce point. Ils sont organisés pour cela, ce qui nous permet de rester concentrés sur l'événement en tant que tel.
"Contrôler et s'adapter régulièrement, donc. Mais ça me semble plutôt faisable, non ?"
Carl : "Oui, c'est bien ! Si le site est assez grand, je pense qu'on peut parfaitement fonctionner comme ça. Lorsque nous organisons un événement, nous devons également soumettre un scénario aux autorités et remplir un CERM (COVID Event Risk Model), désigner un coordinateur coronavirus... Vous recevez votre plaque de cadre à l'avance, vous prenez votre sac de ravitaillement et c'est parti ! Il n'y a donc pas de réel retard."
''Ce phénomène de Gravelbiking, d'où vient-il en fait ? Ou alors a-t-il toujours existé et n’est-il devenu populaire que récemment ? Et aussi, y a-t-il des compétitions ?"
Carl : ‘’Je tiens d’abord à préciser qu’il n’est pas question ici de compétitions, c'est purement récréatif. Mais il existe bel et bien des courses, surtout en Amérique, le pays d’origine de la discipline, où le Gravel prospère depuis un certain nombre d’années. Le VTT existe depuis un certain temps, et le gravelbiking en est une variante, qui permet de rouler malgré tout sur route de manière confortable. Et de l'Amérique, il s'est répandu en Europe. En Belgique, nous avons constaté au cours des deux ou trois dernières années que de plus en plus de personnes achètent des gravel bikes.''
"En termes d'apparence, on peut comparer un gravel bike à un vélo de course ou à un vélo de route, mais avec des pneus plus épais. Pour pouvoir aussi parcourir des routes plus modestes, comme un chemin de gravier ou un chemin boueux."
«Le graveling est un "mode de vie" et combine le meilleur du cyclisme sur route et hors route.»
“Mais pas question de compétitions, donc ?”
Carl : "Non, chez nous l'accent est mis sur le plaisir, pas sur le chrono. Et vive l'aventure ! Vous accédez à des endroits de nature où cela n'a pas vraiment d'importance. Les personnes qui pratiquent le gravelbiking le font pour le plaisir de la découverte, qui est lié au fait que ce type de vélo permet d’aller partout. Bien sûr, il a ses limites : si vous voulez monter un parcours escarpé ou une chemin rocheux, ou pour une descente technique, mieux vaut utiliser un VTT. Mais les chemins normaux hors route qui ne sont pas trop difficiles conviennent parfaitement à un gravelbike."
"Mais l'approche de nos événements est vraiment axée sur le lifestyle : je mets mon vélo dans le coffre - de préférence d'une ŠKODA (rires) - j'arrive et je peux partir à l'aventure et à la découverte."
«C'est une première dans notre pays : une série d’événements de Gravel dans les diverses régions et dans des endroits où l'on ne se rendrait pas autrement.»
''Et comment alors les gens font-ils actuellement ? De leur côté ?"
Carl : ''Eh bien les deux en fait ! Certaines personnes le pratiquent seules, comme les motards qui aiment partir à l'aventure et à la découverte. Et d'autres en petits groupes. Chacun choisissant en fonction de ses préférences. Mais le gravelbiking est plutôt destiné à des groupes plus restreints ou à des individus. Ce qui correspond d’ailleurs à sa finalité : si vous vous mettez à rouler en groupe de 10 personnes, vous ne pourrez pas vraiment profiter de la nature."
"Est-il difficile de trouver des itinéraires appropriés ?"
Carl : ''Nous avons bien sûr accumulé pas mal de connaissances au cours des dernières années, nous faisons aussi appel à des personnes locales qui connaissent la région comme leur poche... Et puis quand vous tracez un itinéraire, vous partez le reconnaître par vous-même. C'est la partie la plus amusante du travail, mais cela prend évidemment du temps. Établir un parcours exige beaucoup d'énergie et de réflexion : il faut voir ce qui est faisable, ce qui est possible. Pour donner un exemple : lors de la saison de chasse, on ne peut pas passer partout. Bref, ce n'est donc pas difficile, mais il faut de la préparation et du temps pour pouvoir proposer un beau parcours. C'est aussi lié au fait qu’on roule en pleine nature. Saison de chasse, de reproduction : ce sont des éléments dont il faut tenir compte pour qu'ils ne vous gênent pas en route."
"Vous arrive-t-il de rencontrer de l'opposition ? Je pense, par exemple, aux associations de protection de la nature ou aux propriétaires fonciers ?"
Carl : "Non, pas vraiment. Nous dialoguons beaucoup avec les organisations de protection de la nature, entre autres. Nous étudions la faisabilité du parcours avec eux à la planche à dessin. Nous suivons les pistes cyclables existantes et veillons à ce que tout puisse se faire dans le respect de la nature. Nous travaillons également en concertation : nous faisons une proposition, nous demandons ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, puis des alternatives sont proposées si nécessaire."
"Les participants sont bien conscients de la chose. Nous fonctionnons en coopération avec Natuurpunt ou l'Agence Nature et Forêts. Parfois aussi, les participants peuvent contribuer à la préservation de la région qu’ils traversent à vélo. Nous veillons donc à exercer une bonne sensibilisation"
"On sent que la crise sanitaire a rendu les gens plus conscients et plus proches de la nature. C'est l'une des raisons pour lesquelles le gravelbiking est devenu si populaire, surtout ces derniers mois.''
«La nature appartient à tout le monde, mais il faut veiller à ce qu'elle soit respectée.»
"Quelles sont les règles générales à suivre par les participants ?"
Carl : ''Tout d’abord, respecter les itinéraires tracés, les heures de départ et les règles générales de protection contre le coronavirus. Et aussi, bien sûr, respecter la nature en ne jetant pas de déchets, par exemple. Les participants disposent d'une plaque de cadre liée à leurs données personnelles. Ainsi, si nous constatons qu'un participant jette un papier saler, par exemple, nous lui demanderons bien sûr de rendre des comptes."
"Comment décrirais-tu ce sport ? S'agit-il plutôt d'un sport individuel ou d'un sport d'équipe ou familial ? Et à quoi faut-il veiller quand on veut se lancer ?"
Carl : "Bonne question. En fait, tout est possible car c'est un sport très accessible et non compétitif. Les jeunes et les moins jeunes peuvent donc le pratiquer en petits groupes ou en solo. C’est l’idéal pour profiter d’un moment de solitude et se vider la tête ! Mais ce sont surtout des pelotons de 10 personnes ou plus que l’on aperçoit sur les routes."
''Le choix du vélo est bien sûr important. Soit vous possédez un gravelbike, soit vous pouvez utiliser votre VTT ou votre vélo de cross. Un facteur à garder en tête : on roule moins vite que sur route, il ne faut donc pas sous-estimer le nombre de kilomètres. Lorsqu'il a plu par exemple, les routes peuvent être un peu plus lourdes et vous rencontrerez plus de résistance. Ce qui n’est pas vraiment le cas sur route. Pour le reste, les règles habituelles valables pour tout cycliste s'appliquent : manger et boire quand il le faut, porter la tenue adéquate, ... Il n'est absolument pas nécessaire d'être un pro, mais il faut avoir l'habitude de rouler sur une certaine distance."
"Comment décririez-vous ce sport ? S'agit-il plutôt d'un sport individuel ou d'un sport d'équipe ou familial ? Et à quoi faut-il veiller quand on veut se lancer ?"
Carl : "Bonne question. En fait, tout est possible car c'est un sport très accessible et non compétitif. Les jeunes et les moins jeunes peuvent donc le pratiquer en petits groupes ou en solo. C’est l’idéal pour profiter d’un moment de solitude et se vider la tête ! Mais ce sont surtout des pelotons de 10 personnes ou plus que l’on aperçoit sur les routes."
''Le choix du vélo est bien sûr important. Soit vous possédez un gravelbike, soit vous pouvez utiliser votre VTT ou votre vélo de cross. Un facteur à garder en tête : on roule moins vite que sur route, il ne faut donc pas sous-estimer le nombre de kilomètres. Lorsqu'il a plu par exemple, les routes peuvent être un peu plus lourdes et vous rencontrerez plus de résistance. Ce qui n’est pas vraiment le cas sur route. Pour le reste, les règles habituelles valables pour tout cycliste s'appliquent : manger et boire quand il le faut, porter la tenue adéquate, ... Il n'est absolument pas nécessaire d'être un pro, mais il faut avoir l'habitude de rouler sur une certaine distance."
«Tout le monde doit aussi un peu faire ''son propre apprentissage’' : quelles chaussures choisir, comment boire à sa gourde sur un sentier forestier, ...»
"LesYuzzuGravel Series sont le premier événement de ce type. Vois-tu d’autres intitiatives à suggérer pour les amateurs de gravelbiking ?"
Carl : "Il existe d'autres initiatives, surtout locales. Avec l'essor du graveling, on constate que les organisateurs sont de plus en plus nombreux. Cette année, nous sommes les premiers à organiser une série de quatre événements, mais l'année prochaine, on s’attend à ce qu’il y en ait davantage. Après tout, notre pays compte d'innombrables régions magnifiques où on peut s’en donner à coeur joie en gravel bike."
''Dernière question : quel est le rôle de ŠKODA en la matière ?"
Carl : ''Cela fait déjà plusieurs années que ŠKODA sponsorise un certain nombre d’événements de Golazo, dont les Belgian Gravel Series. Et cela parce que, comme je l'ai dit précédemment, il s’agit d'un style de vie, et que celui-ci est en adéquation avec ŠKODA. L'ADN du gravelbiking correspond également au sentiment que la marque communique avec ses voitures : elles sont confortables et on peut aller partout avec elles. Et grâce à leur coffre spacieux, on peut aussi y charger facilement son vélo. Les similitudes sont nombreuses : aventure, liberté, qualité de vie, évasion du quotidien et détente...".
10 bonnes raisons de découvrir le gravel biking
1. Le meilleur du cyclisme sur route et hors route en un
2. Idéal pour explorer la nature
3. Pas de compétition, seul le plaisir compte
4. Avec votre gravelbike, votre VTT ou votre vélo de cross
5. Accessible à tous
6. Convient aux jeunes et aux moins jeunes
7. En solo, en petits groupes ou en famille
8. Idéal pendant la crise sanitaire ou pour les athlètes individuels
9. Permet de découvrir des endroits qui ne sont pas ou difficilement accessibles
10. Les participants à l'événement reçoivent du soutien et un goodie bag
Réservez votre place au départ !
Rendez-vous sur www.belgiangravelseries.be ou www.yuzzugravelseries.be et vérifiez les événements pour lesquels vous pouvez encore vous inscrire. En plus d'une journée inoubliable sur les plus belles pistes de gravel, chaque participant peut compter sur le soutien professionnel de Golazo et sur un goodie bag des sponsors.
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