Simply Clever - Les 8 plus grands mythes à propos de l’électromobilité

Les 8 plus grands mythes à propos de l’électromobilité

11/01/2021

Pour la plupart des automobilistes, la voiture électrique demeure une nouveauté. Avec beaucoup de mythes qui circulent à son propos. Pourtant, la majorité des inquiétudes n’a aucune raison d’être.


Oui, les voitures électriques représentent une nouvelle forme de mobilité qui possède ses caractéristiques spécifiques. Cela ne signifie pas pour autant que les voitures électriques ne peuvent pas être aussi pratiques, ou aussi amusantes, que les voitures conventionnelles. Par ailleurs, c’est une idée reçue que les voitures électriques ne peuvent surpasser leurs cousines à moteur thermique.
Voici quelques-uns des mythes les plus fréquents sur l’électromobilité, et qui méritent d’être démontés.

Mythe n°1 : Recharger une voiture électrique, cela prend trop de temps.

La plupart des propriétaires d’une voiture électrique la rechargent chez eux pendant la nuit, période où ils disposent de suffisamment de temps. La ŠKODA CITIGOe iV électrique peut recharger sa batterie à 80 % de sa capacité (ce qui suffit pour parcourir 200 kilomètres) sur une wallbox domestique en 4 heures et 15 minutes. Ainsi, même si votre nuit est très courte, votre voiture sera prête pour rejoindre votre lieu de travail au matin, voire effectuer un trajet plus long. La CITIGOe iV peut également être branchée à une borne de recharge rapide de 40 kW. Dans ce cas, sa batterie sera rechargée à 80 % en une heure seulement. Ainsi, la durée normale de vos courses au supermarché suffit pour recharger suffisamment votre voiture. La plate-forme MEB moderne, qui sera utilisée sur la ŠKODA ENYAQ iV, en phase de finalisation permet une recharge ultrarapide (jusqu’à 125 kW). Autrement dit, une voiture électrique peut emmagasiner en une demi-heure à peine suffisamment d’énergie pour parcourir des centaines de kilomètres. 

Mythe n°2 : Les voitures électriques sont trop dangereuses.

Les voitures électriques sont au moins aussi sûres que les voitures à moteur à combustion. Elles sont équipées de systèmes d’aide à la conduite à la pointe de la technologie et peuvent bénéficier d’une gamme encore plus vaste de fonctions puisque les voitures électriques n’ont besoin ni d’embrayage ni de transmission manuelle. Dans les crash-tests réalisés par EuroNCAP, les voitures électriques modernes obtiennent les meilleurs notations possibles, à l’instar des modèles à motorisation thermique. Sur une voiture électrique, la batterie est automatiquement déconnectée en cas d’accident. Des tests menés par l’organisme automobile allemand ADAC ont démontré que le risque d’incendie n’était pas plus élevé que sur des véhicules non électriques. Même si les batteries brûlent différemment d’un réservoir d’essence ou de diesel, les services de secours disposent déjà de procédures adaptées pour ces scénarios.

Mythe n°3 : Les voitures électriques ne sont pas dans l’intérêt du climat.

 

Sur la route, les voitures électriques ne génèrent pas d’émissions locales de CO2 ni d’autres polluants. Elles contribuent ainsi à un air plus pur dans les villes. Des émissions sont naturellement générées lors de la production de l’électricité nécessaire pour recharger ces voitures, mais ces émissions peuvent être jusqu’à 90 % inférieures à celles produites par les moteurs thermiques lors de leur utilisation, en fonction du modèle énergétique du pays.

Selon le site de statistiques electricitymap.org, les émissions moyennes issues de la production d’électricité en République tchèque, la patrie de ŠKODA AUTO, s’élèvent à 500 grammes de CO2 par kWh.

Si une CITIGOe iV consomme 14,8 kW pour effectuer 100 kilomètres, cela équivaut à moins de 74 grammes de CO2 émis au kilomètre. La valeur d’émission la plus faible enregistrée par la version essence de ce modèle était de 105 grammes au kilomètre. Les voitures électriques peuvent souvent utiliser de l’électricité issue uniquement de sources renouvelables, et leur incidence sur l’environnement chute alors de manière spectaculaire.

Mythe n°4 : Les voitures électriques coûteront des emplois.

Il est vrai que les voitures électriques sont plus faciles à produire et font appel à nettement moins de composants que les voitures à moteur thermique ou à motorisation hybride. Mais l’électromobilité est l’avenir, et si les constructeurs automobiles essayent de l’ignorer, le secteur perdra sa position concurrentielle, ce qui pourrait entraîner encore plus de pertes d’emplois. Par ailleurs, l’électromobilité permettra la création de nouveaux emplois dans de nouveaux domaines connexes. Une étude de l’organisme Transport et Environnement montre que la réduction de la dépendance à l’égard des importations de pétrole et les coûts d’exploitation plus faibles des voitures électriques permettront aux consommateurs et aux entreprises en Europe de disposer de plus de moyens financiers, à investir ou à dépenser, ce qui permettra à terme de créer au moins 500 000 nouveaux emplois d’ici 2030.

Mythe n°5 : Les voitures électriques représentent un danger pour les piétons.

Les voitures électriques sont naturellement très silencieuses, ce qui fait apparaître de nouveaux impératifs pour les concepteurs : comme aucun bruit de moteur ne pénètre dans l’habitacle, ils doivent accorder une attention renforcée à la réduction des autres sources de bruit. Les véhicules silencieux constituent un danger potentiel pour les piétons, mais les constructeurs automobiles et les législateurs européens sont actuellement penchés sur la question.

Les lois prévoient ainsi qu’à 20 km/h et moins et en marche arrière, les voitures électriques doivent émettre un son pour avertir les piétons de leur présence. Les constructeurs automobiles rehaussent souvent cette limite à 30 km/h. À des vitesses plus élevées, d’autres sons produits par l’extérieur du véhicule, comme les bruits de roulement des pneumatiques, lui permettent d’être audible.

Mythe n°6 : Les voitures électriques ne sont pas amusantes.

De nombreux tests indépendants ont confirmé que les voitures électriques peuvent être amusantes. Le couple élevé et la réponse instantanée du moteur électrique garantissent une expérience de conduite dynamique. Bien que la batterie entraîne une augmentation du poids du véhicule, son implantation classique dans le plancher assure un centre de gravité abaissé, une stabilité supérieure et un excellent comportement routier. Ainsi, même les petites voitures électriques comme la ŠKODA CITIGOe iV se révèlent très plaisantes à conduire. Le populaire magazine britannique Top Gear, par exemple, a souligné la vivacité du modèle dans la circulation urbaine : « Sans devoir se préoccuper d’une boîte de vitesses ou d’une pédale d’embrayage, et avec son couple instantanément disponible de 212 Nm, il est plus facile que jamais de s’infiltrer dans le plus petit espace dans la circulation. » Pas amusantes, disiez-vous ? Les fameux Myth Busters ont déjà démontré par le passé que les voitures électriques pouvaient être synonymes de plaisir.

Mythe n°7 : Les voitures électriques ont un style quelconque.

Les voitures électriques peuvent avoir tous les styles. Elles peuvent être chics, dynamiques, spectaculaires, amusantes ou futuristes. Les voitures électriques offrent plus de latitude aux designers pour concevoir la voiture, les batteries étant implantées dans le plancher et la voiture ne nécessitant pas de compartiment moteur traditionnel. Les voitures électriques peuvent donc afficher une apparence similaire aux modèles conventionnels, à l’instar de la CITIGOe iV dont la version électrique n’a nullement restreint l’espace intérieur ou la convivialité, ou elles peuvent se révéler visuellement très dynamiques, comme l’étude VISION iV, qui préfigurait le SUV de série ŠKODA ENYAQ iV. Les nouvelles possibilités d’aménagement permettent également de concevoir des intérieurs plus attractifs. À dimensions extérieures identiques, les voitures électriques reposant sur la plate-forme MEB offrent une habitabilité nettement supérieure aux voitures classiques. Enfin, elles possèdent généralement des tableaux de bord au design très innovant.

Mythe n°8 : Il n’y a pas assez de métaux rares pour produire les voitures électriques.

De nombreux métaux rares, en particulier le lithium, sont nécessaires pour fabriquer les batteries destinées aux voitures électriques. Des détracteurs affirment que ces matériaux n’existent pas en suffisance pour la production en grande série de voitures électriques, mais ce n’est pas vrai. Il faut par exemple de moins en moins de cobalt pour fabriquer les batteries, et il existe déjà des technologies de batterie ne faisant plus appel au cobalt. En ce qui concerne le lithium, de nouveaux gisements sont régulièrement découverts. Par exemple, la République tchèque, la patrie de ŠKODA AUTO, possède d’importantes ressources de lithium, qui représentent environ 3 % des réserves mondiales. Les voitures électriques devenant de plus en plus nombreuses, il sera possible d’utiliser davantage les métaux issus du recyclage des batteries.

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