Entretien avec Maxim Pirard: coureur ultracyclisme et Gran Fondo
05/03/2021
Pour ceux qui suivent un peu le cyclisme, le nom de Maxim Pirard sera peut-être familier. Ce sportif de 23 ans participe régulièrement à des compétitions, avec souvent de très bons résultats. Pourtant, il considère principalement ces courses comme un entraînement et un agréable passe-temps. Pour lui, les choses commencent là où la plupart franchissent la ligne d’arrivée. Comment se déplace-t-il en dehors des courses cyclistes ? En vélo bien sûr ! Ou avec sa toute nouvelle ŠKODA OCTAVIA COMBI. Nous sommes passés l'interviewer mi-février, après la semaine la plus froide de cet hiver. Nous avons parlé voitures, vélos, contrats de sponsoring... Mais surtout de sa "grande" passion : l'ultracyclisme, les Gran Fondos et tout ce qui dépasse un peu la balade en vélo dans le quartier.
“Maxim, que fais-tu en ce moment ?”
Maxim Pirard : "Normalement, ceci était une période chargée avec des stages à l'étranger, mais aujourd’hui il n’est plus question de ça. Je me prépare pour la première compétition de la saison. En principe, elle aurait dû se dérouler à Chypre à la mi-mars, mais maintenant elle a été déplacée en avril. Une course également sponsorisée par ŠKODA d'ailleurs".
''Tu viens de recevoir une nouvelle ŠKODA de ton sponsor, elle te plaît ?''
Maxim : "Oui, une ŠKODA OCTAVIA COMBI, avec moteur à essence. Ma première voiture à moi d’ailleurs, car avant ça j'utilisais généralement celle de mes parents. Et quand je devais aller à l'étranger pour une compétition par exemple, j'avais aussi une ŠKODA à ma disposition. Le plus souvent une SUPERB, une hybride. Mais la plupart du temps, je me déplace malgré tout à vélo. Je n'ai la voiture que depuis quelques semaines, mais avec la neige dès la première semaine, j'ai pu la tester immédiatement (rires)".
La voiture sur cette photo est une SUPERB COMBI
"Y a-t-il des choses auxquelles tu prêtes une attention particulière ? Toi personnellement, quel modèle choisirais-tu si tu devais acheter une voiture ?''
Maxim : "Je dois dire que l'OCTAVIA est parfaite pour le cyclisme ! Pour moi, une voiture doit être spacieuse et pratique et c'est vraiment le cas : je peux facilement y faire rentrer deux vélos, voire trois s'il le faut. À l'avenir, je pourrais même opter pour une hybride, surtout d'un point de vue écologique. En plus, elles sont agréables à conduire. Mais cette voiture-ci est juste bien pour moi. J’apprécie aussi le lien qui existe avec le cyclisme où ŠKODA est fort présent : ils sponsorisent aussi l'équipe Lotto Soudal, plus quelques autres équipes du World Tour, fournissent les voitures neutres pour le Tour de France ...".
NEW ŠKODA OCTAVIA COMBI : les points forts
La voiture sur cette photo est une SUPERB COMBI
Design : supplément d’émotion et encore plus d’espace
Habitacle : nouveau design et tableau de bord à plusieurs niveaux
Technologie innovante : affichage tête haute, technologie "shift-by-wire", sièges ergonomiques ménageant le dos
Davantage de motorisations : plug-in hybride, mild hybride et moteurs à essence, diesel et GNC performants
Encore plus clever : cette quatrième génération est plus qualitative, plus sûre, plus spacieuse, plus fonctionnelle, plus connectée et plus intelligente que jamais !
"En parlant de vélo, comment es-tu venu à l'ultracyclisme ? C'était ton rêve depuis le début de te lancer dans cette discipline particulière ?''
Maxim : ''J'ai aujourd'hui 23 ans et je fais du sport depuis toujours. J'ai commencé par la natation, puis j’ai fait du cross-country, du VTT... un peu de tout. Mais ensuite, j'ai eu une mononucléose, probablement parce que j'en faisais trop. J'ai donc arrêté de nager et je me suis concentré sur la course cycliste sur route et sur piste. J'ai eu pas mal de succès dans ces domaines aussi : j'ai été plusieurs fois champion de Belgique sur piste, champion de Flandre orientale sur route, j’ai remporté la Coupe de Belgique... A peu de choses près toutes les grandes courses pour les jeunes". "Mais une fois que j'ai rejoint les coureurs confirmés chez les U23 (la catégorie d'âge des 19-23 ans), j'ai commencé à m'intéresser davantage aux longues distances : d'abord 250 km, puis 300, 400 ... Et l'été 2018, j’ai même roulé 300 km 7 jours d'affilée".
“Et les Gran Fondos ?”
Maxim : ''J’ai démarré les Gran Fondos par l'intermédiaire de mon beau-frère. Il avait déjà remporté deux fois la Marmotte, un Gran Fondo légendaire, en partie dû au fait que l'arrivée se joue à l'Alpe d'Huez. Un Gran Fondo comme celui-là représente aussi une distance plus longue d'environ 180 à 300 km, avec généralement beaucoup de dénivelés et de montées. Le format est également agréable : ils sont toujours bien organisés et tout le monde peut participer. Certains viennent pour décrocher un bon résultat et d'autres juste pour le plaisir. Le niveau a beaucoup augmenté ces dernières années, ce qui m'oblige à travailler dur.’’ ''Il m’est rapidement apparu que c’était ce qui me convenait. Lors de mon premier Gran Fondo, j’ai terminé quinzième le premier jour, puis j’ai gagné devant mon beau-frère le deuxième jour. J'ai obtenu une wildcard pour le championnat du monde et j'ai terminé troisième. Après cela, j'ai aussi décroché des sponsors comme ŠKODA et Specialized".
«"Les Gran Fondos c’est vraiment extra ! Il n'y en a peut-être qu'un par mois, mais il y a des milliers de participants et c’est chaque fois génial de s’y préparer". »
C’est quoi, le Gran Fondo ?
Gran Fondo signifie littéralement "grand fond". On pourrait appeler ça un marathon pour cyclistes : une course sur de longues distances dans un décor stimulant avec un large éventail de participants, des (semi-)professionnels aux amateurs. Il est né en Italie, où le premier Gran Fondo a été organisé le 12 juillet 1970 : le Nove Colli. Depuis 2011, l'UCI organise également un Gran Fondo World Series couronné par un championnat du monde.
"Maxim, tu as effectué l’an passé ton propre tour des Flandres en hommage au Tour des Flandres annulé".
Maxim : "Ce tour de Flandre de mon cru comptait 1.001 kilomètres au total, et c'est incroyable l'attention et les réactions qu'il a suscitées ! Cela a inspiré beaucoup de gens. J'ai reçu pas moins de 2.000 messages et Sporza, MNM et Radio 2 y ont fait allusion. Avant le confinement, les gens en riaient : ''Regarde-moi cet idiot !'’ Voulant dire par là que ce n’était certainement pas très malin. Il faut dire que rouler de longues distances avant une course n'est pas idéal, car on perd en explosivité.’’ ''Puis est arrivé le confinement et nombreux sont ceux qui ont relevé de nouveaux défis, car il n'y avait pas de compétitions. Et ils y ont trouvé du plaisir. Avec Oliver Naesen, un bon copain, j'ai roulé le long de la frontière de la Flandre orientale et cela a aussi encouragé les gens à faire de longues distances. Mais combiner cela avec la course est difficile, surtout ici en Belgique : il faut être explosif parce qu'il faut beaucoup accélérer, il y a beaucoup de ronds-points ... Même un Gran Fondo n'est pas vraiment explosif. C'est très différent de la course, car dans un Gran Fondo, c’est celui qui génère le plus de watts le plus longtemps qui gagne.''
“Ce ‘tour des Flandres, c’est ta prestation phare jusqu’ici ?”
Maxim : "Ce tour de Flandre était très beau à tous points de vue : il y avait des gens partout le long du parcours pour me ravitailler ! En 2019, j’ai également roulé d’une traite avec un copain de Red Bull vers le sud de la France. Un trajet de 1.050 kilomètres au cours duquel je n'ai pas dormi pendant deux nuits. Wout van Aert était également sponsorisé par Red Bull et l'objectif était d'aller lui apporter une canette de Red Bull. Il a été atteint et en plus, cela a coïncidé avec le moment où Wout a remporté sa première étape. Donc je place ces deux ‘faits d'arme' au même niveau".
''Votre tour des Flandres, ce parcours jusque dans le sud de la France : pensez-vous qu’il existe une limite aux alentours des 1.000 kilomètres ou qu’il y a moyen de la dépasser ?''
Maxim : "Je ne sais pas. Dépasser les 1.000 km est probablement faisable... Après mon tour des Flandres m’est venu l'idée d’un parcours tout le long de la frontière belge. Ce qui représente 1.600 kilomètres. Soit deux nuits sans sommeil et, qui plus est, rouler la nuit sans dormir. C’est ça le plus dur. Imaginez-vous deux nuits sans sommeil, même sans vélo … Et puis il n’est pas facile non plus d’intégrer ça dans son programme, car il faut compter un mois pour se remettre en forme après ça. L’an passé, avec le confinement, ce n'était pas un problème : il n'y avait de toutes façons pas de courses.
Prêts pour la deuxième étape ?
Comme quand il pédale, Maxim Pirard peut parler sans problème dans la durée. Nous le retrouvons donc pour la deuxième partie de cet entretien. Avec des conseils pour ceux qui souhaitent relever eux-mêmes le défi ou qui veulent garder leur vélo et eux-mêmes en bon état de marche. On y aborde aussi les plus grands rêves et le ‘reality check’ d’un coureur qui garde les pieds bien sur terre.
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