Vu ses nombreux parrainages d’équipes et d’événements, il est impossible d’imaginer le monde du cyclisme professionnel sans ŠKODA. Lors des derniers championnats du monde à Louvain, pas moins de 115 ŠKODA ont été mises à disposition. Et Lotto Soudal a récemment annoncé que cette année, elle utilisera le nombre considérable de 21 voitures de la marque tchèque. Cependant, ŠKODA veut aller encore plus loin et promouvoir le vélo lui-même. D’une part comme une solution au problème de la mobilité, d’autre part comme un outil de santé.
Si, en matière de mobilité, le Groupe D’Ieteren a échafaudé les plans nécessaires, pour les vélos de sport, c’est à ŠKODA de jouer. La personne clé chez ŠKODA est Griet François. Elle est responsable du parrainage et surtout des Cycling Activities. Griet est elle-même une fanatique du vélo depuis de nombreuses années, mais des semaines de travail chargées ne lui permettent pas de faire les kilomètres auxquels elle aspire. Depuis que les courses amateurs sont de nouveau programmées, le confinement faisant partie du passé, elle participe également aux activités cyclistes soutenues par son employeur.
Pour commencer sur de bonnes bases, Griet a cherché les appuis nécessaires. « On voit trop souvent des cyclistes enfourcher leur vélo sans connaissances suffisantes et je me prends volontiers en exemple à ce sujet », dit-elle en riant. « J’ai acheté un vélo, pas trop cher, j’ai mis la selle à peu près à la bonne hauteur et j’ai commencé à pédaler. » Une histoire entendue cent fois. « Au début, je trouvais que j’étais assise un peu trop loin, un peu en extension. Mais je pensais que c’était normal. »
Wolf Performance
« L’idée est évidemment de montrer aux autres cyclistes le chemin à suivre », dit-elle. « Le cyclisme est bénéfique pour la santé, à condition d’adopter la bonne position et de connaître et respecter ses limites. » Les plans de ŠKODA comprennent également le parrainage de quelques courses cyclistes en 2022 : Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, la Philippe Gilbert Classic et la Flèche Wallonne. Griet aimerait bien y participer. « Mais alors dans une meilleure forme et avec un vélo mieux réglé que lors des éditions précédentes », ajoute-t-elle. Son rêve de participer un jour au « Gran Fondo Fin del Mundo » au Chili, où se trouvent ses racines, est encore plus ambitieux. Un cycliste bien préparé en vaut deux, c’est pourquoi Griet s’est mise en quête de conseils.
Avec son collègue Nico De Lepeleere, ils ont frappé à la porte de Joris Verreydt, bikefitter de Wolf Performance, au Vaartkom de Louvain. Joris pratique le cyclisme en compétition depuis des années et a pu constater de visu l’importance de l’analyse posturale. Pendant son Master en sciences du mouvement, il éprouvait déjà un profond intérêt pour la biomécanique et donc pour le bikefitting, l’analyse posturale. Après ses études, il a commencé à travailler comme bikefitter à la célèbre Bakala Academy et a été responsable de l’encadrement de nombreux cyclistes professionnels. Après quelques années, il était temps de voler de ses propres ailes et il a fondé Wolf Performance.
Confort
Entre-temps, il s’est fait un nom et une réputation dans le monde du cyclisme professionnel et de nombreux pros viennent le voir pour son expertise. En témoignent les maillots de toutes sortes de cyclistes de haut niveau exposés au mur. Dans tous les cas, Joris Verreydt opte pour une approche globale. Il procède tout d’abord à une évaluation : une discussion sur les objectifs, les antécédents médicaux et les éventuels problèmes physiques précède un examen physique détaillé. La souplesse des muscles et des articulations, l’écart de longueur des jambes et surtout le dos sont examinés soigneusement.
« Vous pouvez tordre n’importe qui pour l’amener dans une certaine position sur le vélo. Est-ce sain ? C’est une autre question », conclut Joris Verreydt avec un clin d’œil. « Il est certain que pour les cyclistes de loisir, une position confortable est plus importante qu’une position très aérodynamique. Ceux qui ont été formés à cette position dès leur plus jeune âge éprouvent peu de problèmes à cet égard. Mais si votre souplesse a été réduite par le fait d’être assis à un bureau pendant des années, vous devez chercher un compromis. »
Selle plus courte
À l’instar de son collègue, Griet a également vu sa position chamboulée par Joris. Elle avait l’impression d’être assise beaucoup trop loin du guidon. Et la selle n’offrait pas une bonne sensation. Après quelques mesures, la selle et la potence étaient remplacées. Bingo ! « Une différence énorme », réalise-t-elle. « C’est tellement plus confortable. J’ai toujours eu l’impression que je devais tirer le guidon vers moi pour pouvoir pédaler puissamment. Dans cette nouvelle position assise, tout semble plus naturel et pédaler me demande moins d’efforts. »
« J’ai choisi une selle plus courte et j’ai déplacé la position un peu vers l’arrière », explique Joris Verreydt. « Cela permet à Griet de s’asseoir de manière plus équilibrée. Mais je dois compenser ce décalage avec une potence plus courte. Il serait également préférable qu’elle choisisse un guidon plus étroit. Ses bras et ses épaules seraient alors plus détendus. »
6 heures d’essai
Après environ 6 heures de tests, de mesures et d’essais, le bikefit est terminé. Griet et son collègue sont satisfaits du résultat. Griet parce qu’elle a enfin la sensation de s’asseoir correctement et peut maintenant commencer à s’entraîner pleinement et Nico parce qu’il est enfin débarrassé de certaines gênes. « Nous n’aurions pas trouvé cela par nous-mêmes », admet Nico. « Je pensais avoir une bonne position, mais certains détails la rendent bien meilleure », conclut-il.
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